mercredi 17 juin 2015

Hey! look! listen!

Puisque j'en suis à parler des choses importantes pour moi, je suis obligé de parler du salut. Attention, je ne parle pas du salut divin, du salut de l'âme ou toutes ces conneries, hein. Non, je parles plutôt du salut du genre "Hey, salut!" .
Mon ex ne me saluait jamais. Elle considérait ça inutile. A quoi bon se dire bonjour, vu qu'on à passer la nuit ensemble, après tout? J'ai essayer plusieurs fois de lui dire que c'était important pour moi mais comme elle n'avais jamais tord, elle n'a jamais fais l'effort de changer. Chaque matin, j’espérai ne serait-ce qu'un "Hey." qui m'aurais montré qu'elle me reconnaissait comme une personne entière. Et chaque matin, elle me blessais par son absence de considération.

Comme d'autres humains, j'ai un certain besoin de reconnaissance. Je ne vais pas faire comme si je m'y connaissait en psychologie et essayer de faire croire que, comme je l'ai lu dans des forum, ça viens de mon enfance triste etc... J'en sais rien, en vrai. Mais je sais que j'ai ce besoin.
C'est comme ça.
Et le salut, aussi insignifiant qu'il puisse paraître pour quelqu'un qui n'a pas ce besoin, ben c'est énorme le bien que ça fait.
Vous savez, les fourmis quand elle se rencontrent, elle se touchent le bout des antennes pour se reconnaitre et savoir si elle font partie de la même colonie, les chiens se renifle l'arrière train, les lapins se frotte le menton... C'est un rituel courant dans la nature de se saluer.
Mais outre ces exemples de pédant à la con, ça reste un signe de reconnaissance et de respect.
En ce qui me concerne, quand il s'agit d'une personne que je ne connais pas, le salut, je le perçoit comme "Salut, je te reconnais comme un individu" alors que quand je le disais à mon ex, je le disait plutot dans le sens "Salut, on vient de dormir ensemble mais je suis heureux de m'être réveillé à tes coté". Mais non, un simple "Hey", c'était trop demander.

D'après elle, elle me considérait comme une partie d'elle. Sauf que, personnellement, j'ai aucune considération pour mes membres. Donc à la limite, je la comprend, je ne dit pas bonjour à chacun de mes membres le matin.
Sauf que je n'étais pas une partie d'elle. Je n'étais pas un morceau de personne, j'étais, et je suis une personne entière, avec des émotions et des besoins. J'ai toujours eu l'impression de n'avoir été que "son copain" et non pas une personne avec qui elle voulait être.

Et le pire, c'est que je m'en foutait. A force de replanté le même couteau dans la même plaie, la plaie finit par cicatrisé ouverte, c'est tout. J'aimais être avec elle au point d'en oublier de m'affirmé en tant que personne.
Je l'admirais trop pour risqué de la braqué ou pour me sentir digne de réclamé son respect.

...
Et voilà que je me trouve des excuses. Si elle me considérais pas, c'est que j'étais une merde. C'est tout. Changeons ça aussi, je suis quelqu'un.

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