dimanche 23 décembre 2012

Friends with benefits...

"Sexe entre amis" ou "Friends with benefits", il s'agit d'une comédie romantique que j'ai vu récemment où Mila Kunis et Justin Timberlake jouent le rôle de 2 amis qui, écœurés par les relations amoureuses décident de coucher ensemble comme on ferait une partie de tennis, c'est à dire sans sentiments amoureux ni soutient affectif d'aucune sorte. Apparemment, il ressemble beaucoup au film "Sexfriends" avec Ashton Kutcher et Nathalie Portman que je n'ai pas vu.

En gros, il s'agirait d'une relation "libre" avec un ou une ami(e) sans aucune intention de procréer ou de mener l'histoire plus loin que ça et je trouve le principe intéressant mais dans un sens, ça me gène un peu. Moi-même, j'ai toujours penser avoir besoin d'éprouver des sentiments pour coucher avec quelqu'un et j'ai repousser plusieurs opportunité pour cette raison, mais je me demande à présent si c'est bien... naturel. Après tout, c'est physique et c'est un besoin naturel alors pourquoi se prendre la tête? L'ennui, c'est que dans les deux film, un des deux protagoniste, voire les deux, finit par avoir des sentiments pour l'autre. Le sexe sans sentiments amoureux n'est-il pas possible? Sommes nous a ce point possessif qu'on se mettent à éprouver de la jalousie quand on voit nos conquêtes avec quelqu'un d'autre?

Si on observe le phénomène d'un œil scientifique, on dira que les rapports sexuel et l'orgasme provoque une sécrétion d'endorphine et d'adrénaline qui peux agir sur le cerveau comme une drogue. On deviendrait donc en principe accroc à notre partenaire. Mais même en admettant que les choses soient claires et que les deux partenaires sont libres de voir ailleurs, est-ce qu'une réel amitié est possible entre eux?

Peut-être que la véritable question est là, au final. Peut-on coucher avec un/une ami(e) sans rien changer à cette relation? Est-ce que l'amitié n'est pas justement une relation qui n'est PAS charnelle?

C'est peut-être juste la fièvre qui me fait déliré ou simplement le fait que je soit en jachère mais n'empêche que ce film donne à médité.

Be open minded

Reuno, génie du mots aux yeux perçants
Aujourd'hui, je me sens d'humeur explicative. Peut-être est-ce dû à ma grippe et mes quelques 40°C de fièvre mais toujours est-il que j'ai envie d'expliquer le pourquoi de ce revers de vie et de mentalité qui m'a pousser à ouvrir ce nouveau blog et l'idéologie qui l'anime.

En y réfléchissant, je crois que je doit ma psyché actuelle au groupe de musique Lofofora. Les paroles de leurs chansons m'ont inspiré et changé.

Pour vous donner une idée, je vous colle ici une petite parti des paroles les plus explicites de l'une d'entre elles:


"Et tout les gens, sont hypocrites et menteurs,
se complaisent dans leur airs supérieurs
s'envoie des poignards dans le dos ou des fleurs
et se trainent comme des larves fasse à la douleur
Ils ne supportent ni la mort, ni de rester seuls
Ils ne savent jamais vraiment ce qu'il veulent
Ils rêvent de pognon, de bagnole, de maison
Et le dernier qui parle à toujours raison"
Les gens

Je trouve que ces paroles sont plus que vraies malgré le fait qu'elle ne s'applique pas non plus à tout le monde. Mais c'est justement parce que j'ai constaté la justesse de ces mots que j'ai décidé d'aller contre. Marre de cette hypocrisie ambiante et de cet arrière-gout de pisse qui couvre la plupart des échanges humains qu'on peut avoir. Je pense que ce monde à besoin de vérité et de franchise.
J'emmerde le politiquement correcte parce que moi je veux vivre, pas seulement survivre.

mercredi 12 décembre 2012

Le big boss des contacts

Salutations, amis geeks. Non, je ne veux pas vous parler d'un jeu vidéo ou le boss fait du full contact. Je voudrais vous parler d'un phénomène qui m'est familier et dont je voudrais connaître l'étendu parmi les internautes.

Au jour d'aujourd'hui, nous avons tous au minimum une boite mail, un compte facebook ou twitter, ou même simplement un portable qui envoie des SMS(ou Short Message Service, histoire d'étaler ma science). Bien sûr, à chacun de ces mode de communication est attaché un carnet d'adresse, ou répertoire de contacts dans lequel vous trouver tout vos amis, vos parents plus ou moins éloignés, votre petit(e) ami(e) voire votre ex.
Mais parmi ces contacts avec qui vous avez l'habitude de discuter, n'y a t'il pas un genre de big boss auquel vous n'osez pas parler avant d'avoir le niveau?
Ça peut être un garçon ou une fille dont vous avez racketter le numéro à un pote parce qu'il/elle vous plait, ça peut être un cousin éloigné dont vous voudriez des nouvelles mais ça fais 3 ans que sa carte de noël est dans votre bannette de courrier non-trié, ça peut-être un ami avec qui vous vous êtes engueuler mais vous ne vous souvenez même plus pourquoi, bref, un contact auquel vous voudriez vraiment parler mais vous ne savez tout simplement pas quoi lui dire ni comment l'aborder.

Et quand vous vous décider enfin à franchir le pas, quand vous dénier enfin mettre votre timidité, votre orgueil ou votre honte de coté, tout ce qu'il y a d'écrit dans votre message au bout de vingt minutes c'est :
"salut, ça va?"
Mais vous vous rendez très bien compte que ça ne suffit pas car on ne peut pas effacer comme ça une vieille rancœur périmée depuis des lustres, ni donner à quelqu'un qui vous intéresse l'envie de vous connaitre, pas avec une phrase aussi nulle. Surtout qu'avec le langage SMS, maintenant, c'est même plutôt "slt, sava?" et c'est encore plus moche.

Enfin voilà, je dois avoir deux ou trois big boss parmis mes contacts. Des gens avec qui je voudrais pouvoir parler, des gens avec qui je voudrais oser parler, mais qui me terrifient. En fait, je pense que j'ai juste peur de la réponse mais "missa quand même avoir chocottes bleues"!


Et vous? Vous là, qui me lisez. N'y a t-il pas quelqu'un? Avez-vous un big boss parmi vos contact? Un ami? Votre ex? Votre patron à qui vous avez envie de dire de bien aller se faire foutre? La belle blonde dont le numéro vous a coûté votre gaufre au Nutella?

lundi 10 décembre 2012

Focus on... Le Jeu de Rôle

Tout a été dit sur le phénomène du Jeu de Rôle ou Roleplaying Game(RPG). On a entendu toutes sortes de choses et dans l'esprit de beaucoup, le Jeu de Rôle, c'est le Maaaal!

Mais expliquons d'abord rapidement ce qu'est le Jeu de Rôle:

HISTOIRE: 


En 1971, un dénommé Gray Gygax, fan de l'univers fantastique de JRR Tolkien et de jeux de stratégie (wargames) créé une association avec des amis, la TSR Hobbies inc. qui publie les règles d'un jeu de stratégie sur plateau appelé Chainmail qui se déroule dans un univers médiéval fantastique. Les créatures sont symbolisés par des figurines, chaque figurine représentant quelques dizaines de combattants.
Mais, peu après, les règles du jeu changent. Les concepteurs du jeu décident d'attribuer à chaque figurine la valeur d'un combattant unique, chaque joueur ne contrôlant plus qu'une seule figurine, créant ainsi un lien entre le joueur et son personnage.

Gary Gygax se demandait pourquoi tous les jeux avaient à l'époque un début, une fin et un but, pourquoi il y avait toujours un gagnant et un perdant. Il eut alors l'idée de créer un jeu aux possibilité infinies, un jeu où aucune fin n'est prévisible, un jeu limité uniquement par l'imagination des joueurs.
Ainsi, en 1974, un nouveau jeu fait son apparition aux États-Unis et se répand dans les universités de manière fulgurante, suivant de près la trace de la littérature fantastique et du mouvement hippie. Ce jeu, c'est Donjons et Dragons, le premier jeu de rôle.

Cependant, dans les années 70, les adolescents américains, principaux clients du jeu, sont une génération très travaillée par la sexualité, la spiritualité. Nombreux sont ceux qui usent et abusent d'alcool et de stupéfiants, faisant parfois des choses qu'ils seraient susceptible de regretter. On a malheureusement associer le Jeu de Rôle à ce phénomène de débauche qui se terminai parfois mal. Ce phénomène à la mode à vite été cerné et amplifier par les religieux, outrés par ce livre de règle où l'on parlait de magie à tout bout de champs et quand la religion s'en mêle, c'est finit. Les grand pontes font passé leurs idées saugrenues à leurs ouailles et le Jeu de Rôle se fait diabolisé en un rien de temps au même titre que le Hard Rock. Je suis même presque sûr que les deux sont subrepticement liés.

Mais le JdR, moi j'en ai pratiqué pendant des années, je sais ce que c'est et je peut donc l'affirmé avec conviction: Le jeu de rôle n'a absolument RIEN A VOIR avec l'alcool, la drogue ou le suicide, et le Jeu de Rôle n'est PAS dangereux. Au contraire.

Je vais vous expliquer comment se déroule la plupart des Jeu de Role "papier":

LE JEU:


Le joueur:

Premièrement, chaque joueur incarne un personnage évolutif qui se trouve le plus souvent être un aventurier ou un enquêteur. Pour cela, il dispose d'une "fiche de perso", une feuille sur laquelle est inscrit tout ce qui concerne le personnage:
- Un descriptif de son apparence, son nom, ses origines, son alignement (gentil ou méchant)
- Ses aptitudes: sa vitesse, sa force, son endurance, etc...
- Ses compétences: tir à l'arc, combat à la hache, cuisson de biscuit en forme de hobbit, capacité à faire des totems d'excréments, etc... (cette dernière étant réservée aux personnages gobelins ou aux personnage nains ayant des problèmes mentaux)
- Ses sorts si c'est un magicien
- Ses possessions et ses richesses (en gros tout ce qu'il a dans son sac à dos, ses armes, son armure)
- Les relations qu'il a avec d'autres personnages, joueur ou non (une femme, un mari, des enfants, etc...)
- Son expérience (l'expérience qu'il acquière en combat lui permet, quand il sait très bien se battre, d'apprendre de nouvelles techniques encore plus redoutables, par exemple)
Avec cette fiche de perso devant lui, le joueur est prêt à faire vivre une aventure à son personnage. Il prendra les décisions à sa place, combattra pour lui à coup de dés (ou de marteau ciseau papier), et dialoguera avec les autres joueurs comme s'il était dans la peau de son personnage.



Le MJ:
Deuxièmement, il faut un maître de jeu, dit "MJ", "Conteur" ou "Narrateur".
C'est le personnage le plus important. Mais il n'est pas pour autant obligatoire.
Dans le jeu,  le MJ est celui qui est. Il est l'Alpha et l'Oméga. Il a tous les droits et peut être considéré comme une divinité par les personnages. Le maitre du jeu, c'est celui qui régit l'univers dans lequel les personnages évoluent et qui dit aux joueurs ce que voient leurs personnages.

Il y a 2 type de MJ:
    -Le MJ scénariste: Il passe des heures, voire des jours (euh... voire des semaines) à préparer une aventure épique ultra-détaillée ou les joueurs ont un rôle ultra important. Leurs personnages sont les seuls capables de sauver l'humanité d'un trépas ultra-certain, le grand méchant est un démon ultra-puissant et les personnages vont devoir jouer pendant des semaines pour devenir suffisamment fort pour le ultra-tuer. Et si le MJ est très doué, ça peut être ultra-jouissif. Cependant, le MJ ne laissera pas les joueurs mettre à sac son beau scénario ultra-travaillé et n'hésitera pas à faire tomber une ultra-pluie d'enclume sur la tête de leurs personnages s'ils n'en font qu'a leur ultra-tête et préfère courir la gueuse que sauvé le monde.

Exemple:
"MJ : - Un homme âgé vêtu de guenille s'approche de vous en silence, ses yeux sont visiblement atteints de cataracte et il s’appuie lourdement sur une béquille en bois grossière. Les vestiges de sa jambe saignent encore à travers les bandages récents faits par le rebouteux du village. Il s'arrête puis tend le visage vers vous pour vous distingué.
 "C'est vous, dit-il, c'est vous que nous attendions! Le père des dragon, Sardack est revenu! C'est lui qui m'a croqué la jambe! Par pitié, vous seuls pouvez nous aidez!"
Vous pouvez aider le vieux à s'asseoir, lui payer une choppe et écouter son histoire ou le repousser et aller demander des informations à quelqu'un d'autre."


    -Le MJ freelance: Il prépare un scénario en 10 minute en fumant une clope avant l'arrivé des joueurs. Il a une idée de ce qui doit a peu près se passer pendant la partie et laisse les joeurs faires ce qu'ils veulent.

Exemple:
"MJ:  - Un vieux s'approche et vous dit qu'un dragon sévi dans la région, qu'il a mangé des gens et garde un précieux trésor, qu'est-ce que vous faites?
Joueur: - Je sort mon épée et je décapite le vieux pour lui volé sa bourse!
MJ: -Ok, tu gagnes 2 pièces de bronze."

Les parties dirigées par un MJ freelance ont tendance à partir un peu plus dans tout les sens et sont trèèèèèès difficiles à gérer et le MJ à intérêt à avoir beauuuuucoup d'imagination pour anticiper et rattraper les délires des joueurs mais c'est limite là qu'on se marre le plus.

Les GN:


Il existe aussi un type de jeu de rôle qu'on appel le GN ou Grandeur Nature. Il ne s'agit plus là de jouer assis autour d'une table avec sa feuille de personnage devant soit. Quand on joue un jeu de rôle grandeur nature, comme son nom l'indique, on joue en vrai son personnage. Dans ce type de jeu issu du théâtre de l'imaginaire, les joueurs sont en costumes et ont des armes en mousses. Ils incarnent réellement leurs personnages, parle à leur place. Les parties peuvent se jouer dans un château, en forêt ou dans une cave. Les maitres du jeu (ils sont en général plusieurs en GN) ont définis auparavant une intrigue et un objectif que les joueurs auront à atteindre et incarnent en général une autorité qui les guides pour atteindre cet objectif. 
Ce qui est marrant, c'est qu'en GN, lors des combats, on se tape vraiment dessus!

Bref, voilà pour ce petit tour du jeu de rôle. Activité qui est à la fois très stimulante pour l'imagination et très bonne pour les relations sociales. Loin d'enfermé les adolescents dans un personnage, ils leur apprend à se désinhibé, à aller vers l'autre sans crainte, ouvert au dialogue et à l'aventure de sa propre vie. Le GN, c'est tout simplement du théâtre, sauf qu'on est a la fois public et acteur. C'est juste géniale.


 N'hésitez pas à laisser un commentaire si vous pratiquez, avez pratiquer ou aimeriez pratiquer le jeu de rôle!

mardi 27 novembre 2012

Wacken Open Air


Le Wacken Open Air, qu’est-ce que c’es t ?

Et bien à la base, Wacken est le nom d’un petit village du nord de l’Allemagne, situé pas loin de Hambourg. En 1989, des zikos on décider de fonder un festival de musique dans ce village, le Wacken Open Air, qui est rapidement devenu le plus gros festival de musique métal d’europe.
Et le Wacken, c’est tout d’abord trois jours de festivités intensives, de musique, de boue, de bière.  Je dit bière, parce que dans ce genre de festivité, on en consomme bien plus que de l’eau. Au wacken, on pense bière, on se fait des pâtes à la bière et on se lave les dents à la bière.
Mais reprenons depuis le début. J’ai décidé de faire le WOA grâce à l’enthousiasme dont un de mes amis  faisait preuve lorsqu’il m’en parlait. « -Si tu savais comme c’est trop bien, y’a même des singes ! -Bon, ok, je le fais ! »
Le marché du Wacken
La première à savoir sur le Wacken, c’est que ça coûte cher.  Mais d’un autre coté, c’est loin de chez moi, donc c’est un peu normal. Moi, quand j’y suis allé, le billet m’avais couté 235 euros. Mais cela comprenais le voyage aller-retour, et le pass pour le festival. Donc ça reste honnête pour passer trois jours de concerts dans un autre pays. Mais il faut rajouter  tout les frais qui arrivent sur place. La bière pour le voyage, la bière pour le festival, la bière pour le retour, la bouffe,  les tee-shirt, les disques, les bains suédois… Sans compter le fait que c'est une véritable marché du métal qui se déroule là-bas avec des centaines d'exposants:

La deuxième chose très importante à savoir, c’est que c’est quand même 80 000 métalleux regroupés au même endroit et ça, ça peut faire peur quand on n’arrive pas à imaginer.



Et pour vous aider à imaginé, je vais vous décrire le métalleux de base.
« Le métalleux est un être humanoïde avec deux bras, deux jambes, des cheveux longs la plupart du temps et une curieuse déformation des doigts au niveau du majeur, de l’annulaire et du pouce qui ont tendance à se recroquevillés pour formé la tête d’une bête à corne, le symbole du diable. Son alimentation est variée mais devient presque exclusivement liquide lorsque qu’ils sont en bande. Il prise la musique très forte et les habits sombres.»





Mais ce qui est aussi sympa de savoir, c’est que même si son look est effrayant le métalleux est un bisounours dans l'âme!

(cf: http://www.metalmaniax.fr/)




Bref, voilà comment je l’ai vécu !


Le voyage :
C’est le matin, on attend le bus, le bus arrive, un accompagnateur (qui roxe du poney, Quentin on t’aime !) check nos billets, on charge les 60 litres de bière dans le bus et on est parti pour approximativement 24 heures de voyage.
On commence d’abord par se taper 12 heures de mecs qui braillent, qui picolent, qui braillent, qui bouffent et qui braillent (et accessoirement quelques uns qui montres leurs culs aux passants outrés mais ça c’est gentillet). Je ne vais pas faire de sexisme, il y a aussi des filles dans le bus, bien entendu, mais pour une raison de proportion (4 filles pour 60 mecs) j’vais dire « les mecs », ça englobe tout le monde.

La team du bus Wacken 2011
Au bout de 12 heures à être assis et à gueuler, les mecs sont en général un petit peu plus calmes et certains commence même leur nuit.  Les autres, plus robustes de constitution, continuent de se raconter histoire de cul, blague salace et déboires alcoolisés mais finissent par dormir aussi.
Moi, comme je ne dors pas la nuit, j’avais décidé de prendre des somnifères pour  me fondre dans la masse et passer une nuit tranquille. Je me réveillerai le lendemain, tout frais, juste avant d’arriver à bon port. Le plan parfait. J’ai pris mes cachets.
Je me suis rendu compte de mon erreur quand les cachets ont commencé à faire effet. Je me suis retrouver dans un état entre le sommeil et l’éveil quand les chauffeurs du bus on décider de prendre leur pause.  Sur le principe, ça ne pose pas de problème. Mais ces deux… euh… connards (non, désolé, je n’ai pas trouvé d’autres mots) ont décidé que tout le monde devait descendre. J’ai eu beau essayer de leur expliquer, ces cons m’ont foutu sur le trottoir complètement shooté à cause des cachets. Je peux vous dire que les copains se sont foutus de ma gueule un moment…
Bref, cette petite parenthèse faite sur ma participation à rendre ce voyage épique, je poursuis.

Le festoche:
Nous sommes arrivés le matin du premier jour de festival.  S’en suis une longue recherche dans le camping pour se trouver un coin confortable ou mettre sa tente.
On cherche, on trouve, pif pouf, on déplie la tente, on fout ses affaire dedans, on boit une bière ou deux(ou trois), on taille dans le jambon à l’os les rares morceaux qui ont survécu au voyage en bus et on est parti pour nos premiers concerts.
A pied, de là où on avait posé nos tentes, on mettait à peu près 15 minutes à rejoindre l’entrée du festoche. Et c’est là où on se rend compte de l’organisation en béton armé. On a attendu nulle part. A l’entrée ? Y a des milliers de personne qui veulent entrer et on a passé la sécurité en même pas 3 minutes ! Au stand de frite, de boisson, de bouffe chinoise ? Non, nulle part. Y’a quasiment 80 000 personnes et quasiment aucune file d’attente quelque soit le stand. A part un seul endroit.
Les distributeurs de billets : 2h d’attente.
Donc si je peux vous conseiller quelque chose : Prenez de la monnaie AVANT de partir.

A part ça tout est génial. Les concerts ont un son excellent, les lumières sont époustouflantes, il y a 6 scènes différente et de la musique qui passe en permanence sur une d’entre elle. Voici un petit extrait du concert de Motörhead, sur une des deux "main stage":

 

Un pur moment de bonheur. Et pour cause, si vous regardez bien,  vers 4'10 de la vidéo, vous voyez des nanas qui ont enlever leur haut et se retrouvent en soutifs . Et bien moi j'était entre les cuisses de l'une d'elle! (Enfin, elle était sur mes épaules, quoi! Vous pensiez à quoi?!)

Si un style ne nous plait pas, on peut aller voir ce qui se passe sur une autre scène. Tout ça se passant suivant les humeurs du temps, soleil de plomb ou pluie battante. Pour vous donner une idée du genre de musique qui passent, voici quelques vidéos qui valent le coup d’œil, si c'est votre style:

Helloween - Live @ Wacken Open Air 2011 - Full Concert
Airbourne - Live @ Wacken Open Air 2011 - Full Concert 
Children Of Bodom - Live @ Wacken Open Air 2011 - Full Concert
Sepultura - Wacken Open Air 2011 - (Full Concert)


Sans oublier la tête d'affiche:

JUDAS PRIEST!



Personnelement, j'ai vraiment kiffer Airbourne, Helloween, Judas Priest, Motorhead et Hayseed Dixie! Je crois même que là ou j'ai le plus apprécier, c'était sur Hayseed Dixie, sur la "Beergarden Stage"( ou "jardin de la bière". *ndt). Tout le monde est là, avec sa chope de bière, à remuer sur de la très bonne country, c'était le pied!




Quand j’y suis allé, j’ai eu droit au soleil les deux premiers jours, puis la pluie est arrivée et avec elle le pire ennemi du festivalier : la boue. Des dizaines de milliers de personne qui piétinent dans un champ sous une monstrueuse averse, ça en fait une sacrée flaque !
Mais bon, les concerts étaient presque finis alors ça va. Par contre, sous cette pluie, retourner au camping, ranger toutes les affaires, plier les tentes et attendre pendant 2 heures l’arrivé du bus, ça, c’était pas super agréable, j’avoue.

Le retour :

Un silence fatigué d’une vingtaine d’heures et la joie suprême, le bonheur exquis de pouvoir enfin prendre…  une douche !


Alors voilà, Wacken, c’est pas pour les petites chattes. Ça nécessite un entrainement régulier pour le camping et la boisson de bière. Ça nécessite d’accepter le fait de patauger dans la boue pendant 3 jours sans le laver.  Mais quand je me rends compte des concerts que j’ai eu la chance de voir, des boissons que j’ai découvertes et surtout des gens que j’y ai rencontré, je pense que cela vaut largement le sacrifice du confort.

Let's play fucking Rock'n'Roll !!!

lundi 26 novembre 2012

La teuf, bien ou mal?

Ok, je me lève un peu tard. J'enchaine direct sur un péta... un nouvel article!

Les teufs. Qu'est-ce que c'est? La plupart des gens (ainsi que moi-même qui était un novice avant ce week-end) voit les teufs comme un attroupement de zombies drogués qui secouent la tête sur une musique électronique créée de toute pièce par un zombie drogué qui secoue la tête devant sa table de mixage.

Et en gros... c'est ça. Mais il ne faut pas mettre la charrue dans le même panier que les bœufs.

Déja, ce genre de soirée commence tard, dans les 22h -23h et se poursuit en général jusqu'au matin, vers 7h-8h alors je comprend qu'on parle de zombies quand des gens sont resté pendant 10h sur une piste de danse à bouger sur un rythme parfois soutenu! Il faut se mettre à leur place pour pouvoir juger et c'est ce que j'ai fait.

Samedi soir, je suis aller dans une soirée HADRA (festival/concert de "musique transe") à Bourgoin Jallieu.

J'vais vous décrire la soirée comme je l'ai vécu. Déjà on arrive vers 20h30 sur le site. Dans une soirée ou plutôt un concert "normal", à 20h30 t'es déjà a la bourre. Le temps que tu trouve à te garer, que tu te fume ta clope, que tu te fasse fouiller par les vigiles, que tu expliques pourquoi la chaine de ton porte-feuille est un antivol et pas une arme de destruction massive, que tu donne ton billet et que tu passe prendre une bière plaquée or à la buvette, en général, t'a perdu un bon moment de la première partie.

Là, c'est pas du tout la même chose. Quand tu arrive, tu te gare et là, tu commence en tout premier par... rencontré des gens. Bon, j'avoue qu'il y en a quelques uns, c'est pour te proposer de la drogue et d'autre pour te demander si t'en vends. Mais contrairement à ce qu'on peut penser, si tu dis non, le mec ne va pas insisté ou te vanter les effets de son truc. Et ça, ça m'a surpris. Je m'attendait à voir des dealers relous qui te disent "Aller, prend un ptit Taz, le premier, je te le file!" mais non.
C'est plutôt: "Hey, les mecs, vous cherchez quelque chose? Non? Si jamais, y'a un mec au bout du parking qu'a des trucs. Allez, à plus les gens, on se revoit à l'intérieur! "

Mais ce qui est le plus sympa, c'est que les gens n'ont pas peur les uns des autres. Dans ce genre d'endroit, c'est fini les regard en coin, fini l'hypocrisie contagieuse chronique de l'espèce humaine. Dans ce genre d'endroit, tu te sent juste comme un être au milieu de ses semblables. Tu parles, tu écoutes, tu vannes. Normal, quoi!

Et ça dure bien 2h! Tu rencontres quantité de gens qui vont, qui viennent, qui s’assoient avec toi pour partagé une bière ou un joint et puis quand t'es chaud, tu passe par la sécurité, qui te fouille sans être trop chiant!
"-T'as de la drogue, sur toi? -Ouais, j'ai un bout de shit. -Ça reste dans la voiture!"

Tu fais le tour de toi-même, tu reviens:
"-T'as de la drogue, sur toi? -Non. -Ok, c'est bon!"

En fait, le vigile veut juste pas le savoir, et ça, c'est cool. Une fois à l'intérieur, tu peut faire ton marché, y a plein de tee-shirt superbes couverts de fractales en tout genres. Faut aimer mais bon. C'est classe, quand même.

Et après, *voix caverneuse* "Vous pénétrez à présent dans l'antre de la débauuuuche!" Du moins c'est ce que pensent les bonnes gens.
Mais en vrai c'est pas ça du tout. Bien sur, 97% de la population autour de toi est soit perchée, soit ivre ou sur le point de l'être mais t'as pris le temps de passer prendre une bière plaquée or, alors tout va bien. Au début, moi j'ai eu tendance à me mettre à l'écart, un peu en hauteur pour voir l'aspect de la chose d'un angle plus large. Une scène, un groupe ou un DJ comme LunaRave qui lance de la musique aux sonorités très graves et très rythmés, et une foule de plusieurs centaines de personnes qui dansent coude à coude.

Ces gens... Je les ai trouvés beaux. Tous autant qu'ils sont! Chaque personne de cette énorme masse ondulante a sa propre danse, bouge à son propre rythme, suis son propre feeling. Et je sais que dans chaque tête se dessine un voyage différent. Certains ont le corps peinturluré, d'autres sont en costard, certains ont des dreadlocks, d'autres des tresses bien serrées. Certains sont couverts de bijoux, d'autre sont torse nu avec un simple sarouel en toile. Des peinture de corps fluorescente luisent dans la pénombre grâce aux UV des lampes noires. On voit toute sorte de personnages mais tous remuent leur corps sans complexe au rythme de la musique.

Moi-même qui ai en général un esprit que je veux observateur plutôt qu'interne aux choses, je me suis très vite laisser entrainé par la musique de Djemdi qui n'est absolument pas de la musique électronique ! Ce sont des gens qui jouent avec des percussions, des didgeridoo, des Djembe et principalement avec leur cœurs. Et ce que j'ai trouvé géniale dans ce groupe, c'est que chaque instrument à son propre rythme, et donc que chaque personne peut y trouver le rythme qui lui convient.

Bon, j'avoue, j'ai bu une bière et fumé un joint avant d'entré, mais en toute honnêteté, je n'en aurai pas eu besoin. J'ai commencer à voyager, à mon tour. J'ai fermé les yeux, en hochant la tête, au début, puis rapidement, tout mon corps s'est mis à se balancer, puis mes pieds à bouger.
Je sentait le contact des gens autour de moi qui bougeaient aussi, leur peau touchant la mienne par endroit, créant chaque fois une liaison aussi éphémère qu'importante qui sert d'aiguillage à notre voyage intérieur.

Et le temps passe. Les disque jockey se succède et s'enchaine sans qu'on s'en rendent compte. Et au bout d'un moment t'en peux plus. Tes jambes te font mal, le voyage arrive à destination, tu ré-ouvre les yeux, ce rythme là ne te convient plus assez. Alors tu sort de la salle, tu sort fumé une clope, discuté avec un, deux ou trois parfaits inconnus. Leur payer une bière, te faire payer un joint. Et quand tu te sent reposer, tu y retourne, le rythme à changer, c'est sur, c'est plus le même DJ que quand t'es sorti. Mais ce nouveau rythme te parle alors tu retourne dans la fosse et tu ferme de nouveau les yeux. T'as aucune idée du temps qui passe, il est peut-être 2h ou 3h du mat'?

Au fond tu t'en fou. Tes jambes te font mal, ça tu le sais, t'as l'impression qu'elles vont te lâcher d'un instant à l'autre mais c'est pas grave, tu continu de te balader quelque part dans le fond de ton esprit, dans un pays qui t'appartient et tu bouge.

De temps à autre, j’ouvrai les yeux et je regardait les gens autour de moi. Et y avait toujours quelqu'un que je trouvais parfait. Tantôt un mec incroyablement bien bâti, le torse et le dos couvert de tatouages magnifiques, tantôt une fille pas forcément un canon de beauté, mais au charme envoutant et avec des piercing que je n'aurais jamais imaginés. Un vieux qui se trémousse les yeux fermés et le sourire jusqu'aux oreilles.
Parfois je croisait le regard de quelqu'un qui bloquait depuis 3 minutes en mode "What the fuck?!" sur le point d’interrogation jaune fluo que des amis m'avais peint sur la joue.

Et puis les gens vont se coucher, les uns après les autres, ça doit être 5 ou 6h du mat', peut-être même déja 7h. Peu importe. Moi, j'avais décidé de rester jusqu'au bout. La piste se parsème. Les gens s'espacent pour vivre la fin de leur voyage en paix.

Et puis viens l'heure fatidique où la musique s'arrête et où les vigiles à bout de nerfs essaient désespérément de faire sortir les quelques relous qui ne veulent pas revenir au monde réel. Parce que ça, quelque soit le milieu ou le style musical, y'en a toujours quelques uns, on y peut rien.Quand je suis sorti, il faisait jour. C'était 8h du matin. Je discute de ma nuit avec des gens que je ne connais pas. Et je rejoint mes amis dans un van pour dormir quelques heures avant de partir.

Alors voilà. Je suis aller en teuf pour la première fois et mon esprit s'en remet doucement. Je comprend à présent ce milieu et ces gens, qui sont en général considéré par la société comme des cas sociaux ou des déchets.

J'en revient à mon premier terme. J'avais appeler ça des zombies, si ma mémoire est bonne. Des zombies drogués qui secouent la tête devant un DJ. Aujourd'hui, je me rend compte de mon erreur. Ces gens sont au final bien plus vivants que ceux qui se complaisent dans leur routine familiale de bon petits consommateurs.

En gros, j'ai passer un excellent week-end qui m'a fait découvrir un monde que je ne connaissais pas.

Pour savoir si vous seriez réceptif à ce genre de soirée, je vous conseille d'écouté Lunarave, Astral Projection ou Djemdi et si une partie quelconque de votre corps se met à remuer alors que vous écoutez, je vous conseille d'y aller!