lundi 5 août 2013

Serais-je un zèbre?

Les zèbres, pour moi, ça n'avais jamais rien représenté d'autre qu'un cheval rayé qui vit en Afrique.
Mais il y a quelques jours, une fille que je connais pourtant très peu et uniquement sur internet, m'a poser une question étrange: "Dis-moi, tu ne serais pas quelqu'un d'hyper-sensible? Un zèbre?"
Tout de suite, j'ai fait comme quand je comprend pas de quoi on me parle, j'ai chercher sur Google.
"zèbre hypersensibilité". Et là, j'ai pris une grosse claque.

Le premier lien sur lequel j'ai cliqué est un article de blog qui parle de la zébrattitude et en lisant l'article, j'ai vu qu'il me décrivait, mot pour mot. Des mots que je n'ai jamais su trouvé par moi-même, moi qui cherche qui je suis depuis bientôt un quart de siècle.

Je vais vous faire un petit aperçu de ce que j'ai vu sur ce blog: http://zebrattitude.blogspot.fr/


" La zèbrattitude regroupe des hommes et des femmes qui ont une intelligence différente, un affect parfois envahissant et un intellect assoiffé.

La zèbrattitude est une façon d’être qui consiste à développer un équilibre par une double compétence scientifique et artistique.


Le zèbre joue avec l’ombre et la lumière.
Il ne se prétend pas un être de lumière car il est conscient de ses zones d'ombre.

Il développe le jeu et l'imaginaire car la réalité banale ne leur suffit pas.
Le zèbre aime jouer, avec les nombres, avec les mots, avec les notes, mais surtout avec ses potes qui le trouvent drôle, ce drôle de zèbre, original et peu banal.
Il est parfois triste s'il n'est pas dans son élément mais sait changer rapidement d'attitude s'il est en confiance.


Le zèbre ne se domestique pas. Le zèbre aime l'indépendance et la liberté.

Le zèbre est fidèle à ses amours, jouisseur, mais pas chasseur.
Il est également fidèle à l'enfant qu'il était et qui demeure en lui car il sait que l'enfant est le père de l'homme.

Alexandre Jardin décrit le zèbre comme un hypersensible, passionné, plein d'humour qui aime tout ce qui sort de l'ordinaire, tout ce qui est remarquable et particulièrement les femmes. Un créatif qui imagine des stratagèmes rocambolesques pour que sa vie soit un roman et la relation avec son épouse une passion permanente.
"



Je me suis d'abord reconnu pleinement dans cette analyse de cette zébrattitude, puis j'ai remarqué qu'on parlait à un autre endroit de "zèbre adulte". M'estimant adulte, j'ai jeter un coup d’œil. Il s'agit en fait d'une liste des caractéristiques d'adulte zèbre. J'ai mis en rouge quelques petits commentaires me concernant.

"Les adultes à haut potentiel sont des "atypiques au carré ou au cube ". Plus que l'intelligence, difficile à définir, ce sont les caractéristiques suivantes qui les dépeignent le mieux :

• Hypersensibilité  Je prête une attention très importante à mes émotions.
 
• Intensité - hyperstimulabilité (niveau de réaction plus élevé aux stimuli)
Intérieurement, j'ai une forte réaction à tout ce qui se passe autour de moi. La différence, c'est que je fait tout pour le caché.


• Hyperesthésie ou exacerbation des cinq sens (hyperréactif aux stimuli sensoriels)
Discutable, je ne pense pas que ça ai quelque chose à voir, c'est physique.


• Curiosité exceptionnelle, questionnements sans limite.
Tout ceux qui me connaissent un tout petit peu le savent.

• Imagination débordante, grande créativité, pensée divergente ("esprit tordu"), goût pour l'expérimentation.
Un jour, je me suis taillader le bras, j'ai recueillie mon sang dans un verre et je l'ai bu pour savoir le goût que ça avait. Ça compte?

• Petit, avait des "compagnons de jeu imaginaires". A eu des difficultés à trouver des semblables.
J'ai eu mon premier ami humain à 14 ans.



• Grande capacité d’observation, note les plus petits détails.
C'est mon cas.

• Intérêts très variés, saute facilement d'un domaine à l'autre.
Je change de boulot tout les ans.

• Peut faire plusieurs choses en même temps (suivre deux conversations en parallèle, parler et écrire, rêver et pourtant écouter, ...)
Discutable. Seules les femmes sont capables de ça.

• Recherche la compagnie de personnes plus agées. Je dirait pas que je la recherche, mais plutôt que je l'apprécie vraiment.


• Capacité d’attention, persévérance : forte si l’intérêt y est; faible, voire nulle, sinon.
J'avoue, quand ça m'intéresse pas, ça m'intéresse pas. Heureusement qu'il y a plein de choses qui m'intéresse.

• Grand sens de l’humour. Humour très particulier, souvent incompris.
"Il parait que le bruit de la mer empêche les poissons de dormir."


• Rapidement frustré s'il ne trouve pas les personnes ou les ressources pour réaliser ses grandes idées.
Sans blague...


• Grand sens de la justice, de l’équité, moralité. Intolérance à l'injustice, pour lui et pour les autres.
Je tolère beaucoup mieux l'injustice pour moi que pour les autres mais oui, ça me répugne.


• Respect des règles bien comprises ("logiques"), mais tendance à questionner l’autorité non fondée. 

La seule autorité qui fait loi pour moi, c'est celle de l'expérience, la seule qui soit logique.

• Idéalisme, altruisme, compassion, empathie
Ouaip.


• Grande capacité de raisonnement/résolution de problèmes.
J’essaie...

• Rapidité d’apprentissage. Méthode d'apprentissage particulière, surtout en math et en lecture.


• A appris à lire seul très jeune. Lit ou a lu avidement. Oh, ça oui.


• Vocabulaire extensif, meilleure compréhension des subtilités du langage.


• Excellente mémoire. Sait sans avoir appris ("science infuse")
J'ai pas la science infuse mais une excellente logique qui permet de faire le lien avec ce que j'ai appris et ce que je ne connais pas.

• Bon en chiffres, puzzles, ...
J'aime bien les puzzle game et la stratégie.


• Perfectionnisme, doublé d'une extrême lucidité, qui entraînent parfois le doute, la peur de l'échec.
C'est pour ça que je suis incapable d'aller parler a une fille qui me plait, je suis pas con, je sais que je vais être rejeté..."


Chaque point de cette liste me correspond sauf en ce qui concerne l'Hyperesthésie qui est un cas physique particulier et la capacité de faire plusieurs choses en même temps, qui ne concerne d'après moi que les femmes.

Mais c'est vraiment dingue à quel point tout ça me ressemble...
Il y a un point cependant qui me gène, c'est que partout où on parle de zèbres, y compris sur ce blog, on parle de douance, de gens surdoués. Et bien que mon QI soit un peu plus élevé que la moyenne d'après les différents tests que j'ai fait, je ne pense pas être un surdoué. Je suis bien trop paumé, bien trop conscient de mes faiblesses et de mes erreurs pour pouvoir prétendre avoir une intelligence supérieure aux autres. Tout ces tests à la con ont beau me dire que j'suis malin, je ne pense pas que cela représente bien l'intellect d'une personne. Pour moi quelqu'un de malin, c'est quelqu'un qui sais comment être heureux et qui sais comment y parvenir...


Maintenant, vu que je ne suis pas surdoué, est-ce que je suis quand même un zèbre? Ça me correspond quand même vachement...

dimanche 2 juin 2013

Tutoriel pour la fabrication d'un bouclier rond lenticulaire


Bonjour tout le monde, ce soir, je vais vous montrer comment j'ai fabriquer mon premier bouclier. Tout d'abord, il faut commencer par préparer tout ce qu'il faut pour le fabriquer. J'ai utiliser un panneau de tripli (c'est le moins cher) et des planche toutes bêtes que j'ai découpé pour faire le cintre sur lequel je ferais le bouclier.



 Les pales du cintre n'étant pas très hautes, le bouclier n'aura pas une courbure exceptionnelle, mais il sera tout de même bomber, donc plus résistant aux chocs. Parce que oui, j'ai l'intention de m'en servir en combat réel.




 J'ai tracer un cercle sur le panneau de tripli pour positionner les pales correctement. Pour l'instant, rien n'est fixé afin de ne pas faire d'erreur. Nous sommes toujours dans la phase de préparation du matériel.



Ensuite, j'ai découper les lattes de bois qui formeront le futur bouclier. Il s'agit de lattes de peuplier de 5mm d'épais, et d'environ 50mm de large. Il y en aura 3 couche, ce qui fera un bouclier d'environ 1,5cm d'épais.



Une fois que je suis sur que les lattes sont assez longue et que les pales du cintre ont la bonne forme, je découpe le cintre...




... et je fixe les pales dessus. Nous avons donc un cintre qui pourra servir à fabriquer autant de bouclier qu'on voudra!

Ensuite, on passe à la réalisation! J'ai décider de ne pas coller les lattes sur la cintre pour avoir plus de facilité à le "démouler" lorsque les lattes seront toutes collées entre elles. On met donc d'abord en place toute la première couche de lattes sur laquelle on va coller la deuxième couche, latte par latte. J'ai utiliser des sangles à cliquet de voiture et des serre-joints pour maintenir les lattes en position. C'est pas très historique mais j'avais pas le temps de fabriquer mes propres serre-joint pour l'occasion.

 Comme colle, j'ai utiliser de la colle vinyle pour le bois. Encore une fois, c'est pas très historique car à l'époque, les boucliers étaient collés avec de la colle forte d'os et de nerfs, mais j'en avait pas. Une chose importante à savoir, c'est que les fibres du bois ne doivent surtout pas aller dans le même sens. Les lattes doivent donc être décalées de 60° par rapport à la couche inférieur.




 Une fois la deuxième couche de lattes collée sur la première, il faut patienté une bonne journée, le temps que ça sèche bien en position.




Le lendemain, la colle doit avoir pris, et il est temps de recommencer l'opération en collant la troisième couche de latte sur la deuxième.


 Encore une fois, il faut bien penser à décaler les lattes de la troisième couche de 60° par rapport à la deuxième couche. De cette façon, un coup d'épée ou de hache qui serait éventuellement porté dans le sens des fibres de la couche supérieur et assez puissant pour la traversé , ne traversera pas la deuxième couche.


Une fois sec, on enlève les sangles de maintient et les serre-joint. (En prenant le temps de les ranger si on veux pas se faire engueuler par leur propriétaire!^^)



Une fois fait, on peut décollé les lattes du cintre. Je dis "décollé car il y a toujours un peu de colle qui passe entre les latte pour se collé sur le cintre. A décoller donc avec précaution si on ne veut pas tout arraché.

 Vu que les lattes sont censées avoir la même courbure partout, on peut choisir un centre de façon assez arbitraire et tracé un cercle à la taille qu'on veux. Pour ma part, j'ai tracé un cercle de 72 cm de diamètre. C'est le plus grand que je pouvait faire par rapport à la longueur des lattes.
Sachant qu'une rondache viking faisait entre 75 et 80 cm de diamètre. Puis il suffit de découper tout ça. et on commence à avoir quelque chose qui ressemble.


Pour finit la partie bois du bouclier, on met un bon coup de ponceuse pour éliminé un maximum de relief sur la face externe du bouclier.



 Pour l'habillage, j'ai utiliser de la toile de lin que je collerais de chaque coté et j'ai découper quatre bandes de cuir qui serviront au cerclage.



Pour collé le lin, j'aurais pu utiliser de la colle de peau pour le faire de façon historique, mais encore une fois, je n'en avait pas, j'ai donc utiliser la même colle que pour le bois. J'ai bien badigeonner...


... et ça colle!





On reproduit le même procédé pour la face intérieur.



Ensuite, pendant que la colle séchait, je me suis occuper du umbo, c'est à dire la pièce métallique centrale du bouclier qui sert à solidifier le coup de poing. En l’occurrence, le umbo protégera mon avant-bras car j'ai opté, vu le poids de la bête, pour un maintient transversale comme sur les boucliers d'hoplites grecs de l'antiquité. 

 Je n'ai malheureusement pas de photo de la fabrication du umbo car je n'avais pas mon appareil lorsque je l'ai forger. Les trous de la semelle du umbo sont percés à chaud sur l'enclume avec un outil que je me suis forgé moi-même pour l’occasion. (un fer à béton taillé en pointe! XD) Mais il reste cependant à le rendre bien propre et bien brillant! J'ai fait ça avec du papier de verre et de l'huile de coude.


Et voilà un beau umbo bien brillant sur lequel je passerais une couche de vernis pour lui évité la rouille. On peux aussi bien lui passer de la graisse ou de l'huile, mais ça donne un aspect plus... sale.


Une fois le tissu bien collé des deux coté, on peut passer à la peinture. J'ai utiliser de la bête colle acrylique blanche. On fait avec les moyens du bord, hein!


Et ça sèche!


Une fois la couche blanche,  j'ai utiliser du scotche papier pour masqué les parties qui devront resté blanches.


Et je peint le reste en rouge! Parce que j'aime bien le rouge. Vous voyez ce que ça peut donner?




 Et voilà une belle croix de Savoie! Parce que oui, je suis savoyard et oui, j'aime ma région!



Et voici un clou forgé qui servira à fixé le umbo et la poignée.



Et voilà ce que ça donne une fois la peinture terminé et le umbo fixer avec de jolis clous.
 Je suis ensuite passer à la confection de la poignée avec l'aide experte de mon père qui m'a gentiment montré comment découpe une forme aussi bâtarde dans un bois dur. Parce que le bois que j'ai utiliser est dur. Très dur. Trop dur.
Il s'agit d'un bois exotique appelé "méranti", un bois plein de silice, qui lui permet de ne pas cassé malgré les fortes tensions qui sont exercées en permanence sur la poignée. (EDIT: apparemment, ça ne la rend pas moins cassante, d'après avis d'expert. ^^')
La poignée pèse à elle toute seule près d'un kilo.

 Une fois la poignée réalisé, je suis passer au cerclage en cuir. Le cuir que j'ai utiliser, c'est de la peau de canapé, que j'ai sauvé de la déchetterie. Avant de le mettre en place, j'ai d'abord passer toute la tranche du bouclier à l'huile de lin, pour évité toute infiltration d'eau dans le bois. J'ai ensuite utiliser des clous de tapissier pour le fixer et pour donner un aspect plus rustique. Normalement, on utilise des clous forgé, mais là encore, pas le temps de les fabriquer moi-même.


Pour les raccord entre chaque bande de cuir, j'ai simplement utiliser un petit bout de bande que j'ai retourné coté croute pour une histoire d’esthétisme.



Une fois tout les raccord en place, j'ai fixer le cuir sur tout le tour du bouclier. 

 


Une fois le cerclage finit, j'ai fixé la poignée avec deux longs clous forgés que j'ai fait traversé depuis la face externe du bouclard.
Je préconise vivement de pré-percer les trous dans la poignée, sinon, elle a beau être taillée dans le bois le plus solide du monde, il se fendra.



J'ai ensuite découper un bout de ma ceinture trop longue pour faire une sangle de maintient. Pour le coup, j'ai quand même utiliser des petits clous forgé, il n'en fallait pas beaucoup alors ça va. (j'en avais que 6)



Ensuite, on passe au confort! Ma petite peau de lapin aura finit par servir, au bout de 2 ans que je la trainait!



Une fois découpé, j'ai maintenu la peau de lapin en place avec les même clous que pour le cerclage. Cependant, la peau de lapin rend le porté très agréable mais n’amortit absolument pas les coups, il faudra donc que j'améliore le rembourrage au niveau du dos de la main. (sous la poignée)


Pour terminé le tout, j'ai bricolé une sangle avec des vieilles bretelles de cartable en cuir qui ont plus de 20 ans. Mais ça m'a permis de porté les quelques 5 kilos et quelques du bouclier en bandoulière et non pas à bout de bras, ce qui n'est pas négociable!


 Et voilà! Le boulot est finit! Pour une première, c'est pas si mal! Je l'ai finit le vendredi soir dans la nuit et je l'emmenait le lendemain pour les grandes médiévale d'Andilly. Il a déjà pas mal servit vu que les gars de ma troupe ont tapé dessus comme des sourds!






Et voilà ce que ça donne deux jours après, en situation, avec l'équipement et tout. Et surtout, vu les marques, vous voyez bien qu'il est efficace!



Petit post-scriptum vidéo à venir pour les fans qui veulent voir comment on fait de la peinture, chez moi...

En attendant, n'hésitez pas à laisser vos impressions!

lundi 1 avril 2013

TERMINATOR

Un "bonne nuit", un tour de clé, et ça y est, je suis tranquille. J'inspire profondément et expire pendant de longue secondes.
"Quentin?" La voix du jeune venait de la pénombre du couloir. 
Un silencieux "Et meeeeeerde!" résonne dans ma tête alors que je m'approche de lui pour ne pas avoir a parler trop fort. Je chuchote un "Oui?" qui se veut assez décontracté. Un peu de professionnalisme que diable, ne laissons pas paraitre notre lassitude!
"Tu pourrais pas ouvrir la salle télé? S'il te plait?" J'ai reconnu l'élève, c'est le seul à cet étage qui fait une tête de plus que moi... 
Dans ma tête, je pèse le pour et le contre. Le pour? C'est un petit gars bien sympathique et il est tout seul donc pas de risque de débordement. Le contre? Le couvre-feu est passé. Je me tâte et je me dit que le programme qu'il a choisit m'aiguillera peut-être. Hors de question de lui ouvrir la salle pour un match de foot à la con ou autre film de merde et téléréalité abrutissante, et en revanche, pourquoi ne pas le laisser regarder un film intéressant, pour sa culture?
"Tu veux regarder quoi?" J’essaie de dissimuler la manœuvre psychologique. 
Je continue de marcher en direction de ma chambre et donc de la salle télé, juste à coté. Je tourne la tête vers lui pour lui montrer que je veux sa réponse.

"Je... Je crois que ce soir y'a Terminator 3", souffle-t-il.
Un éclair a du s'allumer dans mes yeux car il a compris qu'il avait gagné. Je n'ai rien répondu mais il a continuer de me suivre, jusqu'à la salle télé. Je déverrouille la porte. Décidément, depuis que je bosse avec les jeune, je suis passé maitre dans l'art de la dissimulation. Je suis presque sûr qu'il n'a pas remarqué mon excitation.
Lorsqu'il allume la télé, je suis déjà confortablement installé dans un fauteuil. Merde le film à déjà commencé. Mais peu importe, je l'ai déjà vu et je connais l'histoire par cœur.


Terminator : La base.


Dans le futur, Skynet, une intelligence artificielle ultra-développée et autonome qui contrôle toute les machines à déclenché l'apocalypse en retournant les bombe nucléaire des humains contre eux. L'humanité a été grillée comme un mauvais toast au sésame et les humains ne comptent plus qu'une poignée de résistants menés par le célèbre John Connor. Skynet, qui maitrise le voyage dans le temps décide d'envoyer dans le passé le Terminator, un robot T-800, le modèle Shwarzy, qui apparait au début du film dans une boule d'énergie au milieu d'une ville, A POIL. Il faut savoir que le réalisateur (Sire James F. Cameron) a décidé que le voyage dans le temps laissait passer les gens mais désintégrait leurs vêtements. Le squelette en métal et les tissus biologiques synthétiques, OUI, le slip en lycra, NON! C'est bon à savoir, si vous voulez voyager dans le temps, il faut vous faire greffer un slip en métal d'abord!
Bref, il est suivi de prêt par un blondinet, lui aussi à poil, tant qu'a faire.
On apprend assez vite que Schwarzy est là pour buter une certaine Sarah Connor. Et le blondinet est là pour pas qu'il la bute.

Là ou ça devient bizarre, c'est le pourquoi du comment et le comment du pourquoi. Je vais essayer d'être clair:

Schwarzy doit tuer Sarah Connor parce qu'elle est la mère de John Connor, leader de la résistance humaine dans le futur. Comme ça, s'il tue la mère, John Connor ne viens jamais au monde et les machines gagnent la guerre. Le blondinet, Kyle ou Stan (ou Cartman, je sais plus) est envoyé du futur par John Connor pour protéger sa mère Sarah. Le blondinet couche avec sa protégée pendant que Schwarzy essaie de la buter (normal quoi) et la met enceinte de... John Connor.

MAIS WTF!? Allo? y'a pas un petit paradoxe, là? Il est envoyé dans le passé par son fils qui, dans le futur, est plus âgé que lui !? Sachant que s'il n'avait pas envoyer son père dans le passé, il ne serait même pas né et n'aurait donc pas pu envoyer son père dans le passé et ne serait donc pas né et n'aurais donc pas pu envoyer son p....
AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHH!!!!!!!!

C'est ce qu'on appel un EPIC FAIL!!

Bon, il reste Schwarzy et sa performance d'acteur, quoi! 

Bref, au final, le blondinet est tué (OUF!) et Sarah Connor écrase Schwarzy dans une presse hydraulique.

C'est un film qui est largement contestable sur de nombreux points au niveau scénaristique mais je doit lui mettre un bon point niveau réalisation scénique. Le Terminator est complétement inarrêtable et on assiste à une très belle chasse à l'homme plutôt bien ficelée!

Terminator 2 : La suite


Ce mec a 10 ANS????
Dans Terminator 2, qui se passe 11 ans plus tard, Skynet (les machines) décident d'envoyer un tout nouveau et dangereux ennemi, le T-1000 afin de s'en prendre directement à John Connor alors âgé de 10 ans.







Le méchant indestructible de la mort qui tue.




Ce dernier décide donc de s'envoyer le même modèle de Schwarzy qui avait essayer de tuer sa mère pour se protégé lui-même du T-1000. C'est comme chez IKEA, hein, faut prendre des notes! Donc, comme je le disait, le modèle SIGÜRDBÖRJN T-1000 possède l'incroyable capacité d'être entièrement modulable! Un vrai couteau suisse!  Il peut même changer de visage car il est fait de métal liquide, un peu comme du mercure. Il ne craint donc pas les balles, ni les coup de barredemétaldanstaface.




Il peut se transformé en n'importe quoi! En n'importe quel prédateur ultra perfectionné! En tigre, en mante religieuse géante, en contrôleur SNCF... Ça pourrais être le SUPER JACKAL, insaisisable et tout, qui peut être n'importe qui... mais NOOOOON! 
Il se transforme en...
EN CARRELAGE!!!


En plus il se transforme en carrelage pour buté un pauvre garde alakon qui se cure le nez! C'EST PAS MINABLE ÇA?!?

Bon, vu que je sent la dépression arriver et que le médecin m'a dit de faire attention à mon cœur, je vais relativiser. Après tout, le carrelage est peut-être le prédateur le plus redoutable sur terre dans le futur! Pourquoi pas? Hein?

BREF! Ou en étions nous? Ah oui! Le modèle Schwarzenegger T-800 (si c'est pas un nom de chaise IKEA ça!) sauve donc John Connor et sa mère Sarah des griffes du Carrelage de la mort qui tue et leur explique qu'en fait, si le premier Terminator n'était pas venu pour tuer Sarah Connor, les humains et en l’occurrence un certain Mr.Dyson (le black qui meurt) n'auraient jamais eu l'idée de créer Skynet, vu qu'ils l'ont fabriquer à partir de ses restes. Euh... WHAT?

Donc, si les machines avaient pas exister, elle n'auraient pas exister? Alors quelqu'un peut m'expliquer l’intérêt de ce putain de film bourrés de paradoxes? Ah oui, c'est parce qu'il y a Schwarzy qui fait tout péter...
Ben en tout cas, si Schwarzy dit qu'il faut tout faire péter... il faut tout faire péter! Du coup ils font péter le bâtiment de Cyberdyne, là où Skynet était censé voir le jour.

A la fin du film,  Schwarzy et le T-1000 finissent en bouillons cube dans une fonderie de métal...














...et le monde est sauvé pour le moment! L'holocauste nucléaire qui doit décimé l'humanité et faire des machine la race dominante de la planète n'aura pas lieu à la date prévue!

Merci Schwarzy! 




Et nous pouvons enfin apprécier la délicatesse de...

Terminator 3 : Le nanar.

Terminator 3: le soulèvement des machines, se passe lorsque John Connor à 19 ans...
Ce type a 19 ANS????















L'holocauste nucléaire n'a pas eu lieu, Sarah COnnor est morte d'une leucémie et John Connor est une sorte de SDF qui vit en marge de la société en se baladant de ville en ville quand un nouveau robot, le modèle FÖRKYLD T-X  qui est un mélange entre le T-800 et le T-1000 c'est à dire un squelette solide recouvert de métal liquide qui à encore plus de fonctions puisqu'il peut aussi prendre le contrôle à distance de n'importe quelle machine, est envoyer une nouvelle fois par Skynet pour le dessouder, lui et tous ses futur généraux de la résistance.

Le T-X prend on ne sais pas trop pourquoi l'apparence d'une femme super-bonne qui joue mal.

Oh, j'ai un bras!
Il se réfugie dans un cabinet vétérinaire (ce qui est de rigueur quand on est poursuivit par un root tueur, n'est-ce pas?) où travail une jeune femme nommée Katherine Brewster.
Heureusement, ils sont sauvés par un nouveau modèle de Schwarzy amélioré, le modèle EKTÖRP T-850 (une véritable antiquité, par rapport au T-X) qui leur explique qu'il est envoyé par la Kate Brewster du futur qui est en fait la future femme de John Connor, qui, en ce qui le concerne à été tué dans la guerre contre les machines. Donc là, déjà, le mec il sais qu'il va mourir jeune et que sa femme sera vétérinaire. Ça déboite comme info, merci encore, Schwarzy!

Vas-y que je te met un coup de camion grue! HARDCORE!
Alors voilà, le T-X tente de les éparpillé à grand coup de pelletueuse et de camion-grue tandis qu'ils essayent à nouveau d'empêcher Skynet de voir le jour. C'est en réalité le père de Kate Brewster, général haut placé au Pentagone qui est sur le point de mettre en marche une version de Skynet développée cette fois-ci par l'armée des Etats-Unis (c'est toujours leur faute, de toute façon).


Les deux tourtereaux attaquent donc le Pentagone à deux (WTF?) pour essayer d'arrêter le padre de la véto mais ils arrivent trop tard, le T-X a réussi à dézingué Schwarzy et tuer tout le monde et Skynet à déja pris le contrôle de tous les silos de missiles nucléaires de la planète. Ils arrivent à se sauvé en volant un avion parce que OUI! Kate Brewster, en plus d'être vétérinaire et fille d'un général 5 étoile, elle sait piloté! D'ailleurs elle a dû apprendre ça en soignant un goéland blessé parce qu'elle pilote comme un manche. Mais bref. Ils décident d'aller dans un complexe antinucléaire perdu dans la pampa où ils pensent que se situe le cœur de Skynet. Ils veulent le débranché! Comme si un réseau informatique ultra-perfectionné, intelligent et décidé à éliminé l'humanité ne savait pas se protéger! Et comme s'il suffisait de lui débranché la sourie pour l'emmerder...

MAIS ON Y CROIS! ILS VONT SAUVER LE MONDE UNE FOIS ENCORE PARCE QUE C'EST DES HEROS, OK?!

Défoncer une porte à coup d'hélico: HARDCORE!

Mais la bimbo métallique les poursuit à grand coup d'hélicoptère dans ta face! 

Là, Schwarzy, qui s'est pourtant fait mettre aux putes quelques instant plus tôt par un mannequin pour sous-vêtement qui joue mal part à leur poursuite et éclate le T-X à grand coup d’hélicoptère ENCORE PLUS GROS dans ta face!
La mienne est plus grosseuuuuh!
Mais c'est quoi leur délire avec les hélicoptères? Pourquoi ils se mettent des coups d'hélicoptères sérieux? Le réalisateur s'est fait violé par un hélico quand il était petit, ou quoi?
Sérieusement... j'avais envie d'arrêter cette bouse, mais mon évidente attirance pour la merde audiovisuelle m'en a empêcher!



Au final, le Schwarzy se sacrifie pour détruire le TX et sauvé les deux guizmos qui finissent enfermés dans un bunker anti-atomique avec du Corned Beef. Et nooooooon, c'est pas là que se trouve Skynet!!! Est-ce que vous sentez comme on vous l'a mise bien profond, les ptits loups?
"Oh mon dieux, on a vraiment jouer dans ce film de merde?"
En réalité, ils se retrouve dans ce putain de trou uniquement pour survivre à l'holocauste qui devait arriver de toute façon un jour ou l'autre parce qu'on peut pas changer le destin.... MAIS QUOIIIII????

Pas changer le destin? Putain mais ils ont fait que ça pendant ces 3 putains de films! A grand coup de paradoxes ridicule! Tout ça pour en revenir au même point qu'au départ et au final ne rien changer du tout pour l'avenir?!?
 

Le gosse était parti se coucher depuis longtemps lorsque j’éteignais la télé. Je restait seul dans le noir, les yeux rivés sur le reflet jaunâtre de l'issu de secourt sur le verre dépoli de l'écran.
"Mais quel sous-merde, ce film..." Soufflait-je pour moi-même. Je me levait lentement, l'air hagard et replaçait le fauteuil le long du mur.

"Ouaip. J'aime bien." ajoutait-je en refermant la porte.