mercredi 24 juin 2015

Jurassic Cliché (CRITIQUE)

Alors, comme je ne vais pas souvent au cinéma, faute de moyens, pour une fois que je craque, je vais donner mon avis sur le flim que je suis aller voir. Et croyez moi, ce n'est pas un flim sur le cyclimse. Merci de votre compréhension.

Première chose à savoir, Jurassic World est un film tout public. Mais genre vraiment. Et pour tout vous dire, par pure conscience professionnelle, je viens de regarder si ce n'était pas un Disney. Histoire d'être sûr.

Mais oulaaaaah, je commence déjà à être méchant. Attends, attends, je vais d'abord dire tout le bien que je pense de ce flim et ensuite, dans un second temps, je pourrais dire pourquoi il est tout p... euh... après, je pourrais dire autre chose.

Alors, premièrement, ce flim est une pure merveille au niveau visuel. Les graphismes sont grandiose, l'île de Isla Nublar est un ravissement pour les yeux. Le park est modélisé avec une précision impeccable.
Et il faut quand même que je le dise, même si ça venait du fait que j'étais crevé, y'a un moment dans le film où j'ai presque été surpris de ce qui se passait. (je vous dirait quand, plus tard)

Et voilà. C'est tout. C'est de ma faute, je n'ai pas déposé mon cerveau dans la boite à l'entré, comme je le fait d'habitude, et résultat, il a fondu.

SPOILER ALERT

Bon, maintenant, que j'ai dis ce qui allais bien, je vais pouvoir abordé la vérité du flim. Vous imaginé que vous prenez tout les flims de catastrophe animale depuis le premier king kong (sans oublier les sharknado et toussa, hein, sisi) vous prenez tout les plus gros clichés que vous trouver en remplaçant les monstre par des dinos, et ça vous fait Jurassic World. Je me demandait si une liste des clichés ne serait pas plus facile à faire mais en fait, étant donner que chaque microplan du flim se trouve dans (au minimum) entre 15 et 30 autres flims, ben, il faudrait que je raconte chaque minute et ça prendrais du temps.
Donc, pour le coup, je crois que je vais présenté les personnages principaux, histoire que vous soyez pas perdu, puis je ferais un classement de ma critique par espèce et par ordre d’intelligence. Mais je vous ferais quand même un petit *clic* pour vous signalé les clichés les plus importants, au cas où j'en parlerais.



LES PERSONNAGES



1 - Le Héro:

Parce que dans tout les flims du genre, il y a un héro badass. Ce rôle est jouer par un Chris Pratt, en forme depuis qu'il a perdu du poids et pris du muscle pour jouer dans "les gardiens de la galaxie" et ma foi fort bon acteur si tant est qu'il joue le rôle d'un cliché moue du bulbe. Mais bon, il faut bien vivre, hein!

Alors, dans Jurassic World, le héro, Owen, est un ancien de la Navy *clic* (à croire que toute la Navy se reconverti à hollywood) qui est également l'ex de l'héroïne *clic* qui est devenu un expert en animaux sauvages façon Mick Dundee *clic* et plus spécialement en Raptors *clic*. Parce que dans la Navy, on est aussi formé à dompté des raptors, oui monsieur!

Jurassic Park III
Ça peut paraitre innovant de dompter des raptors mais le vrai pionnier en matière n'était autre que le célèbre paléontologiste Allan Grant, dans l'épisode juste avant. Donc, oui, c'est cliché.

Et si Allan Grant avait utilisé une chambre de résonance d'un crâne de raptor modélisée grâce à une imprimante 3D afin de communiquer avec ces derniers, idée brillante et innovante pour se sortir d'une situation désastreuse. Notre héro préfère quand à lui utiliser un système de cliquetis bizarre comme... comme euh... Et bien exactement comme le clic de mon compteur de cliché, tiens! *clic!*

Bref! A une époque où on a percé les mystères de la génétique, créé des moyens de transports hi-tech non-polluants et des armes ultra-sophistiquées, notre héro préfère se déplacé avec une bonne grosse moto bien bruyante *clic* (idéale pour la traque, donc...) , sans casque pour pas abimé son brushing *clic* et chasse le dinosaure (que le canon de 20 de l'hélico ne blesse même pas *clic* ), avec une Winchester *clic*.

On ajoute à ça qu'à la fin, il arrive à reprendre le contrôle des raptors qui avaient changer d'alpha,  et prouve ainsi qu'il est encore plus BADASS que l'Indominus Rex lui-même! (mais on va y revenir!)


2 - L'Héroïne:
Sont-y pas mignon?

Parce que sans héroïne, notre héro tellement swag finirait couilles bleues! Ce qui est bien mais pas top.
Notre héroïne s'appelle Claire, c'est la directrice du parc. Une espèce de business woman rouquine pédante à talons interprétée par la magnifique Bryce Dallas Howard. Dieu qu'elle a de beaux yeux, cette fille...

Et comme d'hab, forcément, c'est l'ex du héro,(je l'ai déja cliqué, celui là!) ils se retrouvent à cause du boulot et sont obligés de bosser ensemble *clic!*, au début, ils ne s'aiment pas *clic!* parce qu'ils ont encore des vieilles rancœur de couple *clic!*. Puis il la sauve *clic!*, elle le sauve *clic!*, ils retombent amoureux *clic!*, il gagnent contre le grand méchant dino *clic!*, grâce à l'aide du T-Rex *clic!* (sisi, souvenez-vous du premier flim). Et à la fin, ils s'éloignent main dans la main, à contre jour dans le soleil couchant façon *clic clic clic clic*.

Bon! Maintenant que nous avons fait le tour des cli...euh... des personnages principaux, nous allons faire un peu le tour de ce qu'on peu trouver de beau sur cette île! Et par ordre d'intelligence, s'il vous plait!


LES ESPÈCES DE L'ILE





1: L'INDOMINUS REX



L'Indominus Rex est, sans conteste, la créature la plus intelligente à Jurassic World. Comme toute les créatures sur l'île (à part les humains, bien sûr), il s'agit d'un hybride *clic* de dinosaure et... d'autre chose.  Bon alors déjà, pour ramener ma science parce que moi, j'ai fait du Latin, dominus, ça veux dire "maître". C'est ce qui à donner les mots comme "dominant", "dominer", etc... Et le préfixe in- est un préfixe privatif. En gros, on peu traduire "in-dominus" par "in-domptable".
Donc déjà, ça sent un ptit peu la merde! Et on rajoute rex (n.c. Rex, regis : Roi.) à la fin, pour qu'on comprenne bien qu'il est un peu T-rex sur les bords. Et comme durant tout le début du flim on nous raconte qu'il est super intelligent*clic* , il arrive à s'échapper grâce à la formidable débilité des humains! *clic*

Parce que, quand un hybride de dinosaure tueur de 12 mètres de long, super intelligent, et dont on ignore presque tout, disparait, qu'est-ce qu'on fait?

Ben on ouvre sa cage et on descend dedans, naturellement! \o/ (*clic*)
Ah, ils l'ont mérité, leur Darwin Award! J'en éprouverait presque de la joie pour eux!

Non? Attendez, attendez, je vous la refait en mode "vie réelle".

"-Madame, l'Indominus n'apparait plus sur les caméras thermiques, il s'est échappé!
-Regardez où se trouve son implant GPS.
-Ah non, c'est bon, il est là, dans sa cage!
-OK! Notez sur le calepin qu'il peut se rendre invisible et apportez moi un café."
Fin du flim. Durée: 10 minutes.

Non mais sans blague... En plus, dès les premières minutes, on sais que c'est un hybride mais un hybride de quoi?
Bon, prenons ses caractéristique dans l'ordre.

-Il est à moitié T-rex! Ça, je crois qu'il n'y a même pas besoin d'expliquer pourquoi, c'est un carnivore de 12 mètres et y'a "rex" dans son ptit nom.

-Il peut baisser sa température corporel pour passer inaperçu aux infra-rouges. *clic* Euh... Ça choc personne? Bon, bon, bon! D'accord, d'accord, il est à moitié grenouille et les grenouilles peuvent abaisser leur température, bla bla bla... Sauf que les grenouilles, quand elles abaissent leur température, c'est pour hiverné, elle sont enterrées et ça deviens des mollusques amorphes pendant des mois. Là, le bousin utilise ça pour se caché des infra-rouges. Le truc, avec un cerveau, qui, rapporté à notre échelle, fait la taille d'une noisette, il a compris qu'on l'observait avec des caméras thermiques. Ça, ça choc personne?! Vous voulez mieux? Okay!

-Il peut se camouflé! *clic* Hahaaa! Euh... Ah ben oui! Y'a d'autres reptiles qui font ça! Y'a le caméléon! C'est cool, les caméléons! C'est un génome très vieux qui pourrais parfaitement servir pour comblé l'ADN d'un dino! Attendez... Non? Ah? Bon. Vous êtes sûr, hein?
Bon... on me dit dans l'oreillette que c'est pas du caméléon, c'est de la sèche!
Euh... Attends, what? Bon, ok, je ne suis plus à ça près... Donc il est aussi à moitié sèche...


Bon, ensuite. Depuis le début du film, on sait qu'il y a un ingrédient secret dans le génome de l'Indominus. Ils n'arrêtent pas de nous le répéter et y'a toute une intrigue autour de l'ingrédient secret. Les généticiens qui l'ont créer refusent de pipé mot sur la dernière espèce utilisée pour le créer, etc... le suspense est à son comble!

Et, comme par hasard, il reste une caractéristique majeure de l'Indominus que nos malheureux héros vont découvrir avec effroi! Moi, perso, j'étais plus que certain qu'il s'agissait d'ADN de Vélociraptor. Dans un film rempli de cliché, qui est la suite de Jurassic park 1, 2 et 3, où tout tourne toujours autour des raptors, où les mecs ils ont apprit à dompté les raptors et tout... raptor raptor raptor, je me suis dit, ben, oui, évidemment, c'est du raptor!
Du moins, c'est ce que je pensait jusqu'à ce que je vois la dernière caractéristique de notre champion!

-Il chasse et tue pour le plaisir. Donc il a... de l'humain! Et oui, Mesdames et Messieurs! Quelle surprise!!! Le seul animal vivant sur la planète qui chasse et tue pour le plaisir est l'être humain! Voilà donc l'ingrédient secret! Voilà donc pourquoi ce bestiaux est si intelligent! Voilà comment il comprend ce que c'est que le spectre infrarouge! Voilà comment il sais fabriquer des pièges à hélicoptère et tendre des embuscade! Voilà comment il sait faire de la chirurgie pour s'enlever son implant GPS et disparaître dans la nature pour tuer, tuer et tuer encore, tel le Jackal! L'Indominus est en fait à moitié humain! Là, en toute honnêteté, c'est là où j'ai été surpris! J'étais même un peu sur le cul! Je pensait pas qu'ils auraient osé, dans un film aussi tout public que ça, abordé le sujet de travaux secrets sur l'ADN humain!

Et puis... ben en fait, non! Je m'était pas trompé. Le dernier ingrédient, c'était bien... le Raptor! Le sénario de ce flim est donc décidément nul à chier.

Effectivement, lorsque le héros se lance corps et âme à la poursuite du diamant vert, euh... non, de l'Indominus Rex, chevauchant son fidèle destrier mécanique et entouré de ses fidèles compagnons raptors, (parce que les chiens de chasse, c'est has been, m'voyez! Le nouveau meilleur ami de l'homme, c'est le raptor!), L'indominus se met à communiquer avec les raptors façon Allan Grant (ouais, parce qu'Owen, c'est une tafiolle à coté d'Allan!), donc, forcément, les raptors s'allie avec le grand méchant dino et se retourne contre les humains. Suuuurpriiiiise!


Et puisqu'on en parles, voilà la deuxième espèce la plus intelligente sur Isla Nublar:



2: LES VELOCIRAPTORS

 
Notre héros et ses raptors

Dans Jurassic World, les vélociraptors, pourtant si nombreux sur la Isla Sorna de Jurassic Park 3 ne sont que quatre à Jurassic World. Et comme il sont dressés dans un but militaire *clic*, ils ont des noms issus de l'alphabet militaire *clic*: Charlie, Delta, Echo et... Blue. Ben oui, parce que celui là, il est bleu, alors on allait pas l'appeler Bravo, hein, ça aurait donner une image trop professionnelle! Après tout, c'est jamais rien qu'un des plus dangereux prédateurs existant, on est là pour rigolé, non? Enjoy!



J'ai décidé de ne pas critiquer les erreurs de morphologie par rapport à ce qu'on sait aujourd'hui des vélociraptors. Après tout, dans le flim, ce sont tous des hybrides, on peut leur donner l'apparence qu'on veut. Bon, sinon, ce sont des raptors plutôt basiques. Ils sont potes avec le héros, puis ils retournent leur veste et tuent plein de gens, puis, à la fin, le héro se trouve nez à nez avec Blue, qui était le plus balèze, le plus agressif, toussa toussa, et lui montre qui c'est le patron, forçant le pauvre petit raptor à aller à l'encontre de son instinct de survie et à s'attaquer à l'énorme Indominus rex qui dévore allègrement ses petits camarades. Pauvres raptors...


 

3: LE MOSASAURE!

Objectivement, il ne sert pas à grand chose à part éliminé les personnages consommables et achevé l'Indominus à la fin (parce qu'il faut toujours un truc encore plus gros pour manger le méchant à la fin*clic*)


 

4: LES HERBIVORES

Alors eux, ils servent vraiment à rien dans le scénario, ils sont vraiment là pour les images alors c'est cool, ça fait des super jolis plan, moi j'aime bien les herbivores. Ils sont gentils, ils sont gros, ils sont beaux!

 

 

 

 

5: LES DINOSAURES VOLANTS


A un moment, les humains ont un éclair de génie et décident d'attaquer l'indominus depuis un hélicoptère! (première bonne idée du film au bout d'1h30!)
Mais, vu que l'indominus est encore plus malin, et qu'il à certainement regarder la trilogie Indiana Jones décide d'aller jusqu'à la volière et fait peur aux dinosaures volants pour qu'ils le débarrasse de l'hélico.*clic*

« Laissez mes armées être les rochers et les arbres et les oiseaux dans le ciel ! »

Donc des dinos volants de toute sortent s'envolent vers l'hélico, le font se crasher puis foncent vers le park pour terroriser les civils, parce que c'est super drôle, de terrorisé les civils. Attaque de ptérodactyle et de ptéranodons en règle sur la ville: *clic*. (cf: Dinotopia)


6: LE TYRANNOSAURUS REX!

 

Comme d'hab, le T-rex est une espèce majeure du parc! Quelque soit le flim! Mais comme j'ai dit que je le classait par ordre d'intelligence et qu'il est un peu con sur les bord, je suis obligé de le mettre en avant dernier!
Il est recruté par la rouquine qui agite un fumigène sous son nez puis court jusqu'à l'indominus (aux prises avec Blue, le raptor bleu) pour qu'ils puissent jouer ensemble. Au final, le raptor et le Tyrannosaure s'associent (WTF!!!???) pour vaincre l'Indominus, qui finit par se faire croqué par le Mosasaure géant. Puis, le raptor et le T-rex se saluent et partent chacun de leur coté.... WHAAAAAAAT? Non mais le pire, c'est que ça se passe vraiment comme ça! Le raptor grimpe sur le dos du T-rex, pour se battre contre l'hybride, puis ils se regardent genre "Ah, ça fait du bien de se défoulé! Bon, ben, à plus!"

Là, pour le coup, je pense que le scénariste était vraiment en redescente de prods. C'est du grand n'importe quoi.

Et on a fini pour les espèce préhistoriques mais on a dit qu'on classait par intelligence! Et donc, j'ai le plaisir de vous présenté les créatures les moins intelligentes de l'île de Isla Nublar!

 

 

7: LES ENFANTS!

 

Encore des gosses. *clic!* Un gamin intello-je-sais-tout *clic* et un connard d'adolescent pubère *clic* qui frappe son petit frère *clic* et espère à tout instant une occasion de trompé sa copine.

Comme d'hab, ils sont de la famille de la directrice du parc *clic*( ce sont les neveux de notre héroïne) et quand ça par en couille, c'est les seuls à faire du hors piste *clic* parce que c'est des connards de gosse qui respectent rien. (bon, ça c'est tous les gosses, c'est pas vraiment un cliché)

Pour résumé, le méchant Indominus Rex s'échappe *clic*. Tous les humains sont rappelés d'urgence. Les gosses en profitent pour se dire, "chic, un parc à nous tous seuls!" (*clic*). Et partent faire du hors-piste dans une boule à hamster. Honnêtement, j'ai trouver ce concept super fun et c'est un des seul truc qui n'est pas cliché dans le flim, mais il faut absolument m'expliquer comment ils comptent faire en cas de boue? Comment se dirigé quand la vitre est sale? Comment sortir d'une flaque? Comment remonter une pente si l'herbe est mouillée?
Bref, concept amusant mais impossible à réalisé à cause euh... ben des lois de la physique, quoi...

Et forcément, la boule à hamster réputée aussi incassable que même Chuck Norris aurait besoin d'un casse noix fini... comme ça:
Cassée!













Conclusion

Bref, après toutes ces émotions il y a tout de même encore un point que je souhaiterai abordé avec vous. Un truc qui m'a vraiment choqué.
Vous voyez cette photo? Regardez bien notre héroïne. Si belle qu'elle me fait soufrir. Si sportive, si féminine, si courageuse (là, elle est face à un T-rex, quand même). Elle viens de parcourir toute l'île à la recherche de ses neveux, à traqué l'Indominus dans la jungle, fuit puis combattu des ptérodactyles, de multiples raptors, elle a sprinté dans la jungle, dans la boue, puis dans des bâtiments, puis avec un T-rex aux trousses... Et tout ça... Tout ça.... AVEC DES PUTAINS DE TALONS HAUTS!!!

JE VEUX QU'ON M'EXPLIQUE COMMENT C'EST POSSIBLE!!!



Bref, c'était mon point de vu, j'espère qu'il vous plaira! Et puis sinon, ben, je vous merde!

Tchuss!

mardi 23 juin 2015

Tais-toi.

Je suis, ou plutôt non, j'étais le ptit gros. J'étais le "poumba". J'étais le "PD"... J'étais "la tronche de premier de la classe". J'étais "le boulet" qui "ne sais pas jouer au foot".  J'étais le "SAF", le "Sans-Amis-Fixes". J'étais celui dont "on fracasse ta sœur si tu l'ouvre"... Je suis celui qui a perdu le droit à la parole à cinq ou six ans.

Je ne l'ouvre plus. Le fait de parler me terrorise. Je cache ça derrière des excuses bidons de politesse à la "toi-d'abord, je veux pas te couper la parole" ,  "je réfléchit avant de parler" ou encore "si tu veux mon avis t'as qu'à me le demander".

La vérité, c'est que je ne me sent plus le droit de parler depuis longtemps. Plus avec mon cœur, en tout cas. Quand il m'arrive de le faire, à moins de prendre beaucoup de temps et de prendre le temps de me calmer entre chaque phrases, voir entre chaque mot, je finit par fondre en larme ou me disloqué en paroles incohérentes.

Oh, parler de tout et de rien, ça je sais faire. Faire semblant que tout va bien, parler aux gens de la pluie, du beau temps, de mes emmerdes financières. Leur donner "des nouvelles". "Oui, j'ai un peu maigri, j'ai perdu des kilos, mon boulot, ma raison de vivre, ma copine et ma voiture, et toi, ça va cette dent de sagesse?^^"

La sincérité est devenu chose impossible sans tomber en miettes. Et j'ai tout perdu à cause de ça.

J'ai eu droit à des:
"Non, t'es pas trop gentil, c'est juste qu'avec les filles, t'es soumis. Et nous, on aime pas ça, faut que tu fasse un effort!"
"Je te quitte parce que tu ne me parles pas."
"Tu as attendu que notre couple soit finit pour me parler de ton enfance. T'es sérieux, là?"

Et je ne cite que celles qui sont au courant. Mais que suis-je donc censé faire? Pourquoi m'ont elles accompagné, si c’était pour me larguer, seul, au bord du chemin, quand j'apprenais enfin à l'ouvrir, maladroitement?

Je suis si nul que ça? Est-ce que je finirait par en trouver une qui ne s’ennuie pas avec moi? une qui veuille bien prendre le temps de m'écouter? Qui m'aime aussi pour mes défauts? Pas sûr. Je suis vraiment relou, quand je m'y met.

En tout cas,  il faut que j'arrive à réglé ce problème de conditionnement, et puisque personne ne voudrait dans quelqu'un dans mon état, j'y arriverai seul. J'y suis peut-être même presque arrivé, puisque j'ai recommencer à écrire. \o/
Encore un effort. J'emmerde mes détracteurs.

mercredi 17 juin 2015

Hey! look! listen!

Puisque j'en suis à parler des choses importantes pour moi, je suis obligé de parler du salut. Attention, je ne parle pas du salut divin, du salut de l'âme ou toutes ces conneries, hein. Non, je parles plutôt du salut du genre "Hey, salut!" .
Mon ex ne me saluait jamais. Elle considérait ça inutile. A quoi bon se dire bonjour, vu qu'on à passer la nuit ensemble, après tout? J'ai essayer plusieurs fois de lui dire que c'était important pour moi mais comme elle n'avais jamais tord, elle n'a jamais fais l'effort de changer. Chaque matin, j’espérai ne serait-ce qu'un "Hey." qui m'aurais montré qu'elle me reconnaissait comme une personne entière. Et chaque matin, elle me blessais par son absence de considération.

Comme d'autres humains, j'ai un certain besoin de reconnaissance. Je ne vais pas faire comme si je m'y connaissait en psychologie et essayer de faire croire que, comme je l'ai lu dans des forum, ça viens de mon enfance triste etc... J'en sais rien, en vrai. Mais je sais que j'ai ce besoin.
C'est comme ça.
Et le salut, aussi insignifiant qu'il puisse paraître pour quelqu'un qui n'a pas ce besoin, ben c'est énorme le bien que ça fait.
Vous savez, les fourmis quand elle se rencontrent, elle se touchent le bout des antennes pour se reconnaitre et savoir si elle font partie de la même colonie, les chiens se renifle l'arrière train, les lapins se frotte le menton... C'est un rituel courant dans la nature de se saluer.
Mais outre ces exemples de pédant à la con, ça reste un signe de reconnaissance et de respect.
En ce qui me concerne, quand il s'agit d'une personne que je ne connais pas, le salut, je le perçoit comme "Salut, je te reconnais comme un individu" alors que quand je le disais à mon ex, je le disait plutot dans le sens "Salut, on vient de dormir ensemble mais je suis heureux de m'être réveillé à tes coté". Mais non, un simple "Hey", c'était trop demander.

D'après elle, elle me considérait comme une partie d'elle. Sauf que, personnellement, j'ai aucune considération pour mes membres. Donc à la limite, je la comprend, je ne dit pas bonjour à chacun de mes membres le matin.
Sauf que je n'étais pas une partie d'elle. Je n'étais pas un morceau de personne, j'étais, et je suis une personne entière, avec des émotions et des besoins. J'ai toujours eu l'impression de n'avoir été que "son copain" et non pas une personne avec qui elle voulait être.

Et le pire, c'est que je m'en foutait. A force de replanté le même couteau dans la même plaie, la plaie finit par cicatrisé ouverte, c'est tout. J'aimais être avec elle au point d'en oublier de m'affirmé en tant que personne.
Je l'admirais trop pour risqué de la braqué ou pour me sentir digne de réclamé son respect.

...
Et voilà que je me trouve des excuses. Si elle me considérais pas, c'est que j'étais une merde. C'est tout. Changeons ça aussi, je suis quelqu'un.

Le pouvoir du nom.

Ça fait un moment que je souhaite abordé ce sujet. Un sujet qui est resté une freaking page blanche pendant des années alors qu'il fait parti de mes croyances.
Pour moi, le nom des choses, et plus particulièrement des êtres vivants est une force qu'on insuffle dans ces choses une force et une influence sur les énergies qui les entourent.

Le manga "Death Note" est une vision très intelligente de cette idée. En connaissant le nom d'une chose, on peut la détruire. Pire, en donnant un nom à quelqu'un qui en à déjà un, on peut le détruire.
Par exemple, quand les enfants, vous savez, ces petits être que la cruauté amuse plus que tout, traitent un de leur camarade de gros, si bien que "Le gros" devient son prénom pour tous, comment son estime de lui-même peut-elle en sortir indemne? Bien sûr, l'humain est adaptable, en général, il s'en sort. Mais pas indemne.

Donner un nom à une chose permet aussi de la créer, comme l'humain à créer Dieu. Il a suffit qu'on donne un nom à tout ce qui nous dépassait pour en faire une entité qui pense. Je ne comprend pas pourquoi c'est comme ça, donc, c'est Dieu qui l'a voulu. Et c'est pareil pour le Yéti ou Nessi. Des grandes traces dans la neige, une ombre flottant dans un lac, ce sont des monstres, parce qu'on décide d'appeler ça comme ça.

Il s'agit aussi de notre façon de voir le monde et de notre crainte de l'inconnu. Toute chose doit avoir un nom. Quelque chose qui n'a pas de nom, c'est quelque chose d'inconnu, et donc, qui nous fait peur.

Mon nom, c'est mon identité. C'est ce qui fait que je peux me considéré comme humain, ce qui me permet de revendiqué ma place sur terre parmi les autres humains qui ont un nom. C'est ce qui me permet de réclamé et faire valoir mes droits. Que se passerait-il si je n'avais plus de nom? Ou si on me le volait?

Quand j'étais petit et que le web est apparu, j'ai compris que je devais protéger mon nom. Alors j'ai créer des pseudonymes, comme beaucoup avant moi. Quentin est devenu Hasufel, Allan, Logan, Tristan ou encore BibendumBoy, entre autres.
Au collège, au lycée, je restait Quentin, je faisait ma vie, mais sur le net, dissimulé derrière mon clavier, ces noms que j'avais créé me permettait d'être celui que je voulais sans craindre qu'un jour, Quentin serait affecté, et je laissait libre court à mon imagination. C'est comme ça que j'ai pris conscience du pouvoir du nom. Et puis un jour, la barrière du net est tombée.

J'ai décidé de sortir masqué et de donner un pseudonyme lorsqu’on me demandait et le nom de Hasufel s'est imprimé sur mon visage pour les gens que j'ai rencontré alors. Puis un autre jour, j'ai décidé d'aller en concert en me faisant la barbe d'un chanteur connu et les gens que j'ai rencontré alors se sont mis à m'appeler comme lui, et sans que je ne demande rien, je suis devenu Lemmy.

Depuis, j'ai un peu l'impression que mon âme s'est fissurée. Suis-je Quentin, le mec intelligent et cultivé mais rêveur, naïf et ennuyeux à mourir? Suis-je Hasufel, le mec qui aime bien boire, se battre, et qui fait le beau gosse en médiévale pour impressionné les mômes? Suis-je Lemmy, le metallo-punko-tranceux qui aime les femmes et les drogues? Peut-être même que je suis Lucian, le puissant Gangrel, aussi loyal qu'un clebs et fidèle jusqu'à la mort?

Je suis peut-être bien tout ça à la fois. Mais je ne sais plus quel nom donner. Quand je n'ai pas vraiment confiance, ou que je ne connais pas la personne, je dit que je m'appelle Lemmy. Quand la personne m'inspire confiance, je donne mon vrai prénom. Mais je me rend compte que ça joue dans mon flottement.

Au final, je me rend compte que c'est une certaine lâcheté qui me pousse à donner des pseudonymes. Je n'avais pas les balls de donner ma véritable identité parce que je ne voulais pas donner aux autre de pouvoir sur ma vie.
Et puis maintenant, j'en ai plus rien à foutre, je m'appel Quentin, ou Lemmy, ou ce que vous voulez.
De toute façon, j'ai plus rien à perdre alors faites-vous plaisir.^^

mardi 16 juin 2015

Nautilus

Je flotte. J'ai l'impression d'être dans les abysses. Sans pour autant me noyer, je ne me vois plus, je ne me sent plus. J'ai l'impression de n'avoir plus qu'une demi-vie. Une vie en stand-by. Je sais que les secours arrivent. Je sais surtout que les secours, c'est moi. Je suis la seule personne capable de me sauver, alors il suffirait que je m'appelle, et je viendrai. Je le sais. Mais je ne sais pas pourquoi j’attends. Je ne m'appelle pas.
C'est sombre. Mes sens disent à mon cœur d'attendre qu'elle revienne. Qu'elle va peut-être revenir un jour. Ma raison dit à ma mémoire de l'oublier, que c'est trop tard, que je m'en suis trop éloigné. Le courant de la vie l'a mené ailleurs, vers d'autres eaux. Plus chaudes, j'espère. Mon cerveau à fini par devenir le théâtre vide d'une troupe de contradictions rejouant toujours les mêmes pièces. Et je ne m'appelle toujours pas au secours.

Surement parce que j'estime que je dois payer, même si je n'ai rien fait... ou peut-être parce que je n'ai rien fait?
J'attends. Je flotte. Et je me laisse dérivé. J'attends de trouver une lueur dans le noir. J'attends l'épilogue de la pièce. J'imagine comment elle finira ou ne finira pas.
Je ne me vois plus.

Pourtant je suis là. Je me sais là. Je sais que mon corps vie et voit. Je sais que mon corps s'occupe de me maintenir et tente de me faire brillé pour que je vois un peu vers où flotter. Peut-être que mon corps saura me maintenir assez longtemps. Parfois je me heurte à une ou deux autres âmes qui me changent mon cap, qui m'aident et m'éclairent un petit peu; me bousculent, pour certaines.

Je flotte. Je suis perdu?

Ah merde! Du coup, je crois qu'on m'appelle. Fuck off, j'étais bien, là. Bon, ben... Désolé, j'ai une âme à sauvé.